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Piégeage

Sur les berges et dans les lits de nos cours d'eau, nous pouvons rencontrer des espèces végétales et animales, invasives ou nuisibles. Ces espèces ont été introduites par le passé, de façon accidentelle, pour des raisons ornementales, etc.

Ces espèces ne sont pas originaires de nos régions et donc ne sont pas soumises à leurs prédateurs naturels. Pour cette raison, celles qui arrivent à s'acclimater dans nos régions, voient leur multiplication facilitée au dépens des espèces locales. En conséquence, la biodiversité s'appauvrit.

Le développement de ces espèces est favorisé sur des milieux déjà dégradés : travaux de terrassement, désherbants, absence de ripisylve...

Il est très important de mettre en place des mesures de prévention pour protéger nos rivières vis-à-vis des ces espèces nuisibles puisque une fois installées, elles sont très difficiles à éliminer. Parfois, nous ne pouvons que nous contenter d'empêcher son développement et sa propagation, sans pouvoir l'éliminer totalement.

L'élimination de ces espèces doit se faire avec précaution car le risque de propager l'espèce nuisible est important, en particulier pour les espèces végétales.

Pour plus d'informations : espèces végétales de la Brèche

Animation : Stand " Fête de la Saint-Jean 2013 ", Agnetz (cliquez sur le lien)

Le développement des ragondins (Myocastor coypus) et rats musqués (Ondatra zibethicus) devient un enjeu majeur sur l’ensemble du bassin versant de la Brèche et de ses affluents.

Leur présence engendre des destructions de berges (érosion, effondrement, brèches) et génère ainsi des désordres hydrauliques conséquents, des obstructions de lits ou des effondrements d’ouvrages.

Nuisances liées aux Ragondins et Rats musqués

  • Dégradation et mise à nu des berges favorisant leur érosion progressive (exemple Villers Saint Paul).
  • Fragilisation des fondations d’ouvrages hydrauliques par les réseaux de galeries.
  • Menace sur certaines espèces végétales à cause d’une surconsommation.
  • Propagation des espèces végétales invasives (Renouée du Japon).
  • Destruction des nids d'oiseaux aquatiques.
  • Possibilité de transmission de maladies telles que la douve du foieou la leptospirose.

Les acteurs du piégeage :

  • l’Association Départementale des Piégeurs Agréés de l’Oise et des gardes particuliers : Chaque piégeur peut intervenir sur un territoire donné (en général une commune) à son initiative ou à la demande de particuliers, avec des pièges vulnérants ou non.
  • La Fédération Départementale de la Chasse : formation des piégeurs, contrôles, campagnes de régulation, informations.
  • Les gardes-chasse et Gardes pêche particuliers : Ceux-ci sont habilités à la régulation des espèces nuisibles par le tir toute l’année, sur le territoire d’une société de chasse ou de propriétaires privés.
  • Les AAPPMA, particuliers, agriculteurs, propriétaires riverains, ou le technicien du syndicat rivière peuvent contribuer à la lutte contre les ragondins et rats musqués par l’utilisation de pièges de 1ière catégorie (pièges à cages).

La gestion des ragondins et des rats musqués :

Cette gestion entre dans le cadre de la lutte contre les animaux inscrits sur la liste des espèces classées nuisibles, fixée par arrêté préfectoral départemental.

Pour être efficace, la gestion de cette problématique doit être entreprise de manière :    

  • Cohérente : c’est-à-dire entreprise par tous les acteurs sur l’ensemble du bassin versant (afin d’éviter les phénomènes de recolonisation à cause de secteurs non « régulés » qui serviraient de pépinière)
  • Pérenne : ces espèces possédant un fort taux de reproduction, elles sont capables de se régénérer en une année.

Dans cet objectif, le syndicat s'est rallié à l'initiative de la Fédération Départementale de la Chasse de l'Oise de lancer un programme d'études et de régulation des nuisibles, qui sont ici le ragondin et le rat musqué.