Continuité écologique

Assurer la continuité écologique, c'est assurer la libre circulation des organismes vivants au sein du cours d'eau afin de permettre leur accès aux zones de reproduction, de croissance, d'alimentation. C'est aussi assurer le transport naturel des sédiments, de l'amont à l'aval d'un cours d'eau.

Sur la Brèche, les principales ruptures de la continuité sont liées à des ouvrages transversaux (seuils de moulins, buses, radiers de pont...) qui ne sont plus entretenus ou mal calés. A l'amont immédiat des seuils, la vitesse d'écoulement est faible ce qui entraîne un envasement du lit, un réchauffement de l'eau et une baisse de la teneur en dioxygène. Par ailleurs, les chutes au niveau des seuils sont le plus souvent infranchissables pour les poissons, ce qui limite les possibilités de migration des espèces et diminue leur zone de développement.

Au vu des potentialités du cours d'eau, la Brèche a été classée en « Liste 2 » au titre de l’article L214-17 du Code de l’Environnement depuis décembre 2012. Ce classement oblige les propriétaires à aménager leurs ouvrages de façon à rétablir la continuité écologique (transit sédimentaire et franchissabilité piscicole). Les moulins doivent ainsi être aménagés afin de permettre la circulation des sédiments et des espèces cibles que sont la truite fario, la lamproie de planer, la vandoise, ainsi que l’anguille (espèce hors arrêté).

L'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse a réalisé un film sur la continuité écologique des rivières présenté ci-dessous:

Les moulins de la Brèche

46 moulins étaient présents historiquement sur le cours de la Brèche. Beaucoup ont disparu, les autres ayant pour la plupart perdu leur usage.

De l’aval vers l’amont, les ouvrages de la Brèche sont repris ci-dessous.